Et déjà les ennuis se profilent. Parce qu'ils n'ont pas voulu aborder les sujets qui fâchent, préférant le seul affichage de l'union au règlement des conflits, les cadors de l'UMP sont assis sur quelques bombes à retardements. Revue de détail.
Désignation du candidat à la présidentielle
De peur que cette question explosive ne sape d'emblée les fondations de l'UMP, elle n'a pas été tranchée. Ce qui n'empêche pas chaque éléphant d'avoir sa petite idée sur la question : désignation par le parti, organisation de primaires, ou absence délibérée de règles pour se conformer à la tradition gaulliste de la rencontre d'un candidat et des Français, tout est envisageable. Plusieurs candidats viseront probablement la succession de Jacques Chirac. Parviendront-ils à se départager et selon quelles
modalités ? Le mystère reste entier.
Le contrôle de l'appareil
Les postes liés aux finances et au contrôle des fédérations du parti sont depuis plusieurs mois l'objet de convoitises. Une sourde bataille fait rage parmi les ténors de la droite pour ne pas laisser à des proches de Juppé ces deux secteurs clés. La désignation ces prochains jours des secrétaires généraux adjoints et des secrétaires nationaux pourraient mettre le feu aux poudres.
La bataille des courants
Pour ne pas paraphraser un terme trop connoté PS, les statuts de l'UMP prévoient la création de «mouvements». Un congrès leur sera consacré au printemps 2003 et d'importants moyens (financiers, matériels) leur seront alloués. Pour l'heure, J