Trop sympas, DSK et «Fafa» ! Alors que François Hollande leur a signifié qu'il préférait dans un premier temps se passer d'un soutien trop voyant de leur part, Dominique Strauss-Kahn et Laurent Fabius se seraient pliés de bonne grâce à son bon vouloir. La réalité est tout autre. Les deux ex-ministres de l'Economie, dépositaires de l'étiquette «sociale-libérale», auraient préféré avancer main dans la main avec Hollande dans la «transparence», dès le lancement du processus du congrès de Dijon de mai prochain. En vain. Le premier secrétaire a décidé de s'émanciper de leur tutelle et a annoncé dans Libération d'hier qu'il signerait «seul», début janvier, sa propre contribution.
Bas. Fabius et DSK lui demandent donc des «garanties» sur la suite des événements. Proche de DSK, Pierre Moscovici juge que «la solitude d'une signature ne doit pas être celle d'un homme». C'est bien le risque qui pèse sur l'attitude adoptée par le patron du PS. «Il doit dire dès le dépôt de sa contribution avec qui il signera sa motion» soumise ensuite au vote des militants, précise Moscovici. A défaut de se structurer par le haut, la «flottille hésitante» de la majorité, comme la baptise un membre d'équipage, doit le faire «par le bas», dans les fédérations. L'enjeu : ne pas laisser le terrain au Nouveau Monde d'Emmanuelli et de Mélenchon ou au nouveau Parti socialiste de Dray, de Montebourg et de Peillon.
Ralliés à contre-coeur à sa tactique, Fabius et DSK vont aussi chercher à obtenir des «gages» su