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Libération

Lionel J., militant socialiste d'en bas.

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Il quitte Cintegabelle et s'inscrit à la section du XVIIIe de Paris.
publié le 27 novembre 2002 à 1h54

Un transfert ordinaire. Une simple «régularisation technique pour raison de commodité», dit-on au PS. Le «militant socialiste de base» Lionel Jospin a quitté la section de Cintegabelle (Haute-Garonne) pour rejoindre celle de La Chapelle-Goutte-d'or, dans le XVIIIe arrondissement de Paris, comme l'a annoncé hier France Inter. Pour l'ex-Premier ministre, il s'agit d'un retour aux sources. Il était déjà adhérent de cette section parisienne, située dans un quartier populaire de la capitale, entre 1978 et 1986. Il y a même glané ses tout premiers mandats : conseiller de Paris en 1977, puis député en 1981. «Pour nous, il n'était jamais vraiment parti», s'enflamme une militante de La Chapelle-Goutte-d'or, pas «groupie» mais presque. «Même s'il n'était plus là, on continuait d'avoir de ses nouvelles. Les liens sont très forts. Il a laissé une sacrée trace.»

Photos. Les «traces» en question apparaissent en dernière page du guide d'accueil à destination du nouvel adhérent, qui vient d'être édité par la section : Jospin y figure à trois reprises en photo, dont deux fois avec ses potes Daniel Vaillant, Bertrand Delanoë et Claude Estier, avec qui il formait à l'époque «la bande du XVIIIe». Une séquence nostalgie qui ne présageait en rien le retour dévoilé hier, assure-t-on au PS. Avant même que Jospin ne lance son transfert, il avait cependant pris soin d'informer Vaillant et Delanoë de son intention de revenir au bercail.

«Il a toujours été des nôtres, note le premier. Il n'y a aucun sign