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Libération

Retraites: Raffarin l'incompris

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publié le 2 décembre 2002 à 1h58

Ballon d'essai ou sincère démenti ? Le Premier ministre a payé lui-même de sa personne en affirmant samedi en marge du séminaire de l'UMP Paris (lire ci-contre) que «la position du gouvernement sur les retraites n'est pas arrêtée». Jean-Pierre Raffarin a ainsi démenti «formellement les propos» tenus, la veille, par le président de la CGPME, Jean-François Roubaud. Celui-ci, à l'issue d'un entretien avec le chef du gouvernement, avait affirmé que le chef du gouvernement s'était montré «absolument» favorable, à terme, à un alignement de la durée de cotisation entre salariés du public et du privé pour les retraites. En clair, le personnel de la fonction publique devrait cotiser 40 années pour prétendre partir à la retraite, contre 37,5 aujourd'hui. Selon Jean-Pierre Raffarin, le sujet «n'a pas été évoqué» au cours de leur tête-à-tête. «L'équipe gouvernementale travaille sur le dossier des retraites. Nous sommes actuellement dans une phase de réflexion. Nous engagerons une phase de concertation, de dialogue, avec l'ensemble des partenaires et c'est seulement après cette concertation que nous ferons connaître la position du gouvernement», a expliqué le Premier ministre. De son côté, le patron de la CFDT, François Chérèque, a affirmé samedi, sur Europe 1, que «bien évidemment» le sujet de la durée de cotisation «sera en discussion (...), mais il faut discuter d'abord du niveau des retraites de demain».

Hier soir sur RTL, Philippe Douste-Blazy, secrétaire général de l'UMP, s'est pron