Dominique Voynet était cette semaine aux abonnées absentes. A la veille d'un congrès des Verts qui la verra abandonner ses fonctions de secrétaire nationale du mouvement écologiste, l'ancienne ministre de l'Environnement était aux Etats-Unis. Pas pour des vacances avant l'heure, mais pour préparer son avenir professionnel. Entre Chicago, San Francisco et la Silicon Valley, elle a suivi un cycle de formation de l'Institut des hautes études de l'entreprise, qu'elle a dû écourter pour venir au congrès.
Discrétion. Depuis qu'elle s'est inscrite à l'ANPE, après sa défaite aux législatives à Dole (Jura), Dominique Voynet est restée très discrète sur son devenir. Médecin-anesthésiste de formation, la rumeur a un temps couru qu'elle reprendrait son métier. «Elle n'en a pas envie, rectifie un de ses proches. Elle cherche davantage à faire valoir son expérience que son métier.» Son expérience de militante écologiste et de ministre de l'Environnement. Son parcours politique en somme, qu'elle voudrait mettre à profit dans un travail où se conjugueraient service public de l'environnement, développement durable et relations internationales. L'ancienne ministre de Lionel Jospin se plaisait ces dernières semaines à rappeler qu'elle parle «plusieurs langues». En quittant le ministère, elle insistait lourdement sur la dimension «négociations internationales» de son ancien portefeuille.
Dans sa recherche d'un point de chute professionnel, Dominique Voynet a toujours gardé à l'esprit qu'elle ne d