- Aux Etats-Unis
Dans l'affaire jugée à Rennes (lire p. 2) le 4 juillet dernier, le couple avait versé 20 000 euros à la mère porteuse. De défraiement selon le couple, de rétribution selon les juges. Il faut ajouter à cette somme les frais médicaux (de la fécondation in vitro et du suivi médical de la mère porteuse), l'assurance pour cette dernière (30 000 euros), les dépenses légales (établissement de l'état civil, jugement de reconnaissance prénatale...), les frais de l'agence (avocat, psychologues, etc.), ceux de la clinique d'accouchement, le remboursement des congés maternité... et les frais de justice en France. Un «projet» mené à terme aux Etats-Unis revient entre 80 000 et 120 000 euros. D'après les témoignages, les banques françaises accordent sans problème des crédits aux couples solvables. Certaines associations canadiennes et américaines permettent de passer des accords de personne à personne, sans passer par des agences, ce qui diminue le coût d'un tiers environ, mais peut exposer à des frais de justice (si un conflit éclate entre la «gestatrice» et le couple «accueillant»).
- En Russie et dans les pays de l'Est
Les agences russes proposent un «paquet complet» pour environ 30 000 euros, frais médicaux compris et, sur l'Internet, il est possible de trouver des contrats dans d'autres pays de l'Est au coût moindre de 20 000 à 30 000 euros. «Mais personne ne sait combien les gestatrices sont défrayées et ces agences refusent de dire si