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Les cadres présentent leur «rénovation»

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Le texte résume trois mois de consultation des militants.
publié le 16 janvier 2003 à 21h50

Les socialistes d'en bas. C'est sous prétexte de les représenter que quatorze secrétaires fédéraux du Parti socialiste ont rendu publique hier leur contribution générale en vue du congrès de Dijon. Cette «contribution des militants» pourrait se transformer «en motion». «Ce sont les adhérents du PS qui le décideront», a prévenu Marc Dolez, député et patron de la puissante fédération du Nord.

14 pages. Ce texte de 14 pages, fruit d'une consultation de la base durant trois mois, plaide pour «la rénovation du parti et la clarification de sa ligne politique». Il suggère «la recomposition des instances dirigeantes». Les membres du conseil national (le «Parlement» du PS) seraient pour moitié élus par le congrès et, pour l'autre, par les représentants des fédérations départementales. La même parité s'appliquerait au bureau national, l'instance délibérative du parti. La contribution veut également instaurer «le non-cumul d'un mandat exécutif avec une responsabilité au sein du parti», le mandat unique pour les maires de villes de plus de 100 000 habitants, les présidents de conseils généraux et régionaux, ainsi que les parlementaires, un «cumul dans le temps limité à trois mandats ou dix-huit ans consécutifs» et «une limite d'âge fixée à 70 ans» pour être candidat. Les premiers fédéraux veulent également réserver des «sièges à titre consultatif» aux associations et syndicats au sein du conseil national et rendre possible l'organisation de référendums militants.

Après s'être émancipé de