Top départ. Après le débat militant, voulu par François Hollande, le congrès du Parti socialiste va entrer ce week-end dans sa phase active. Il n'a lieu qu'en mai, à Dijon. Mais samedi se tient à Paris un conseil national lors duquel seront présentées les contributions au débat. Avant le stade ultime des motions sur lesquelles voteront les militants, c'est une première étape pour identifier les forces en présence dans la compétition interne. Le premier secrétaire, a décidé depuis des semaines de signer seul un texte.

Laurent Fabius le soutient. Il n'a écrit qu'une contribution dite thématique. Sauf surprise de dernière minute (une réunion devait se tenir vendredi soir), les amis de Dominique Strauss-Kahn devraient se ranger derrière lui. Ils se tiennent néanmoins prêts avec «une contribution thématique à vocation générale». La décision de Hollande de parapher en solo n'a pas empêché le dépôt de nombreuses contributions. Une bonne quinzaine en tout, dont celles de deux membres de la majorité du parti, Martine Aubry et Jean Glavany (Libération du 17 janvier). Deux autres textes sont particulièrement attendus : celui d'Henri Emmanuelli et de Jean-Luc Mélenchon pour le Nouveau Monde ; et celui du trio de rénovateurs Dray-Montebourg-Peillon pour le Nouveau Parti socialiste (NPS). Ils s'inscrivent tous les deux dans une démarche d'opposition à François Hollande. Revue de détails, autour de cinq thèmes centraux, des lignes de clivages entre ces trois contributions. En toile de fond