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Libération

Gauche et droite se testent dans le XVIIe

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Lepetit (PS) et Stefanini (UMP) n'oublient aucune des communautés de la circonscription.
publié le 25 janvier 2003 à 21h58

Ouvriers, employés, commerçants, «bourgeois-bohèmes» et bourgeois tout court, les 100 000 habitants de la 17e circonscription de Paris ont suscité pas moins de dix candidatures à l'élection législative partielle, dont le premier tour a lieu dimanche. Une circonscription située pour les deux tiers dans le XVIIe arrondissement (quartiers des Epinettes et des Batignolles) et pour un tiers dans le XVIIIe (les Grandes Carrières), dont la sociologie très diverse fait peser une lourde incertitude sur l'issue du scrutin.

Poids lourds. En juin, la socialiste Annick Lepetit ne l'avait emporté que de 156 voix face au candidat de l'UMP, Patrick Stefanini. L'élection, annulée par le Conseil constitutionnel au motif que des affichettes évoquant la mise en examen de Stefanini dans l'affaire des emplois fictifs de la ville de Paris avaient été apposées sur ses panneaux officiels, les deux adversaires se retrouvent pour un affrontement qui promet de nouveau de se jouer à peu de choses. Un duel en forme de premier test national depuis l'installation du gouvernement Raffarin (Libération du 16 janvier). Le Premier ministre fera d'ailleurs le déplacement mercredi, entre les deux tours, pour donner un coup de main à Stefanini qui a déjà mobilisé une dizaine de poids lourds de l'UMP, de Nicolas Sarkozy à Alain Juppé. Annick Lepetit, elle, s'appuie surtout sur la popularité du maire de Paris, Bertrand Delanoë.

Pas verni face au suffrage universel ­ il a été battu trois fois en dix ans ­, Stefanini a