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Argenteuil, les urnes de la dernière chance pour Robert Hue.

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Il enfonce le PS, le FN s'écroule, l'UMP largement en tête.
publié le 27 janvier 2003 à 21h59

Opération survie pour Robert Hue. Mais opération compliquée. Le premier tour hier de la législative partielle dans la cinquième circonscription du Val-d'Oise (Argenteuil-Bezons) a revêtu un caractère exceptionnel pour le président du Parti communiste. Laminé à la présidentielle (3,37 %) puis battu dans cette circonscription aux législatives de juin, Robert Hue a joué son retour sur le devant de la scène.

Avec quelque 37,15 % des voix, Robert Hue s'approche de son score de juin (38,63 %). A cette époque, leader d'un parti de la «majorité plurielle», il avait bénéficié d'un traitement de faveur en étant le candidat unique de la gauche. Cette année, à sa demande, afin disait-il, de «ratisser large au second tour», il était concurrencé par un socialiste, Alain Leikine. Avec 6,43 % des voix, ce conseiller municipal d'Argenteuil subit un lourd échec : en 1997, le candidat PS, Manuel Valls, proche de Lionel Jospin, avait obtenu 17,32 %.

Primaire musclée. Cumulant un total de moins de 44 % des suffrages, la gauche PC-PS (sans beaucoup de réserves pour le second tour, environ 3 points) aura fort à faire si elle veut reconquérir ce siège, traditionnellement occupé par un communiste, que Robert Hue avait repris en 1997 à Georges Mothron, élu en 1993. D'autant que la «primaire» Hue-Leikine a été musclée. Ce qui pourrait conduire à de médiocres reports de voix. Le socialiste s'en est d'ailleurs tenu au service minimum, hier soir, dans son «désistement républicain» : «J'appelle à voter pour