C'est «l'impasse finale» de la gauche plurielle. Vive «l'union des gauches». C'est en résumé le thème de la première réunion du club du Nouveau Monde ce soir à l'Assemblée nationale. Le Nouveau Monde, depuis septembre 2002, est un nouveau courant au sein du PS. Ses fondateurs, le député des Landes Henri Emmanuelli et l'ex-sénateur de l'Essonne Jean-Luc Mélenchon, veulent, dans la bataille interne, avant le congrès de Dijon en mai, «déplacer vers la gauche le centre de gravité» d'un parti qu'ils estiment trop social-libéral.
Ouverture. D'où ce club de réflexion qui, selon Jean-Luc Mélenchon, devra être «ouvert, parce que les objectifs politiques du Nouveau Monde n'appartiennent pas aux seuls adhérents du PS». Il sera donc forcément «trans-parti (...) pour faire avancer l'union des gauches», thème de la réunion de lancement. Devraient être à l'Assemblée : une ex-porte-parole des Verts, les maires communistes de Sevran et d'Arles, des membres de la Gauche républicaine (ex-chevènementistes), d'associations, d'ONG, des représentants du secteur mutualiste ou du syndicalisme étudiant, des économistes proches d'Attac, des intellectuels... Mélenchon a lancé 200 invitations. Christian Picquet, chef de file, à la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), des partisans de la construction à gauche d'un pôle de radicalité, ne sera pas là. Mais il aurait pu. «Pas pour soutenir telle ou telle composante du PS», prévient-il, mais parce que «les contours de cette force de gauche radicale ne pour