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Retraites : sept pistes de travail pour Fillon

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Le ministre du Travail a fini ses consultations syndicales.
publié le 13 février 2003 à 22h13

Fin du premier round. Hier soir, François Fillon et Jean-Paul Delevoye ont achevé leur cycle officiel de consultation des partenaires sociaux sur les retraites. Outre les cinq confédérations (CGT, CFDT, FO, CFTC et CFE-CGC), les deux syndicats reconnus représentatifs chez les fonctionnaires (Unsa et FSU), le ministre du Travail et son collègue de la Fonction publique se sont entretenus avec les organisations patronales (Medef, CGPME et UPA), les professions libérales (UNAPL), les employeurs de l'économie sociale (Usgeres) et les agriculteurs (FNSEA).

L'occasion pour François Chérèque, secrétaire général de la CFDT, reçu jeudi dernier, de durcir le ton. Et pour son homologue de FO, Marc Blondel, de manifester son «inquiétude». Le numéro un de la CGT, Bernard Thibault, a pour sa part demandé au gouvernement de remettre à plat certaines dispositions de la réforme Balladur de 1993. Reçu mardi, le patron du Medef, Ernest-Antoine Seillière, s'est réjoui de voir le gouvernement aller «dans le bon sens». Au-delà des divergences de vue, gouvernement et partenaires sociaux savent au moins une chose : la réforme des retraites ne pourra se mener en jouant sur un seul paramètre. Revue des principales pistes envisagées.

Augmenter les cotisations. Il y a aujourd'hui 4 retraités pour 10 actifs. Il y en aura 7 pour 10 en 2040. L'augmentation de la contribution de tous et en particulier des entreprises est, notamment pour FO, le meilleur remède. Mais pour équilibrer le système, il faudrait que