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Libération

Marine Le Pen se prend des policiers dans le nez.

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Elle est poursuivie pour outrage à agents lors d'une fête.
publié le 26 février 2003 à 22h39

Elle est décidément la fille de son père. A la tête de la corpo de droit, Jean-Marie Le Pen s'était taillé dans les années 50 une réputation de fêtard et de bagarreur, en accumulant plusieurs poursuites et condamnations. La plus jeune de ses trois filles lui emboîte le pas. Dans la nuit de jeudi à vendredi vers 2 h 30 du matin, Marine Le Pen aurait insulté trois gardiens de la paix dans le XVIe arrondissement de Paris. Une procédure pour outrage à agents de la force publique a d'ailleurs été engagée à son encontre. L'incident pourrait être exploité par ses adversaires au sein du Front national, notamment dans les milieux catholiques intégristes qui ont surnommé Marine Le Pen et ses proches «les night-clubbers».

Musique. Jeudi, Marine Le Pen était invitée à l'anniversaire de Frédéric Chatillon, ancien responsable du Groupe union défense, le GUD, ex-employé de la librairie révisionniste Ogmios et actuellement à la tête d'une entreprise de communication travaillant pour le compte du FN, mais aussi pour les frères ennemis mégrétistes et la fondation Bardot. Les voisins se plaignent de la musique un peu trop forte auprès du commissariat qui envoie alors sur place une patrouille pour rappeler les fêtards à un peu plus de discrétion. Dans leur rapport, les trois fonctionnaires accusent la nouvelle égérie du FN, selon eux en état d'ébriété, de les avoir insultés et d'avoir déclaré qu'avec Nicolas Sarkozy à l'Intérieur, «les droits des Français n'étaient plus respectés».

«Tout cela est