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Libération

A Poitiers, Raffarin et Juppé se font la courte échelle.

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Hier, ils ont de nouveau vanté les mérites de l'UMP.
publié le 4 mars 2003 à 21h46

Saint-Benoît envoyé spécial

Jean-Pierre Raffarin au secours d'Alain Juppé ? Ou le contraire ? Les deux hommes se sont affichés ensemble, hier dans la banlieue de Poitiers, à l'occasion d'une réunion des militants de l'UMP de la Vienne, terre d'élection du Premier ministre. Ce dernier voulait donner un peu de visibilité à la constitution de l'UMP, dont les élections internes démarrent la semaine prochaine dans chaque fédération. Raffarin s'est donc chargé du service après-vente du parti qu'il a contribué à créer. De son côté, le patron de la nouvelle formation chiraquienne, Alain Juppé, a voulu dire toute sa «loyauté», et même son «admiration» envers le Premier ministre qui traverse depuis quelques semaines une zone de turbulences politiques et économiques.

«Je suis heureux de voir la dynamique de l'UMP s'enraciner», a déclaré Raffarin dès son arrivée. Alors que la mécanique coince dans plusieurs départements, dans la Vienne, en revanche, l'UMP est une affaire qui roule. Et pour cause : le chargé de mission local du parti chiraquien, Christian Florek, n'est autre que l'ancien directeur de cabinet de Raffarin à la présidence de la région Poitou-Charentes. Florek, qui a depuis suivi son chef à Matignon, a donc été chargé de veiller à la mise en place de l'Union pour un mouvement populaire (UMP) dans la Vienne. La fédération poitevine compterait déjà 2 000 militants, un chiffre qui se situe bien au-dessus de la moyenne nationale.

Coup d'envoi. Mais dans ce domaine, l'usage du condi