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Nouveau mode de scrutin: les stratégies des «petits partis».

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Comment survivre aux seuils de la nouvelle loi.
publié le 4 mars 2003 à 21h47

Adoptée à marche forcée par l'Assemblée grâce à l'utilisation de l'article 49-3 par le gouvernement, la réforme du mode de scrutin des régionales et des européennes est débattue à partir d'aujourd'hui au Sénat. Le texte relève, notamment, à 5 % des exprimés au premier tour des régionales la barre à atteindre pour pouvoir fusionner entre les deux tours, et à 10 % des inscrits le seuil indispensable pour se maintenir au second. Les «petits» partis s'organisent pour résister. Revue de détail.

UDF, l'espoir

Et si, malgré le sévère réquisitoire de François Bayrou, l'UDF tirait son épingle du jeu aux régionales de mars 2004 ? La formation centriste affirme vouloir présenter une liste autonome dans chacune des 22 régions. Le seuil de 5 % des exprimés pour pouvoir fusionner avec l'UMP au second tour semble à sa portée. Mais François Bayrou n'a pas encore fait une croix sur de possibles listes d'union dès le premier tour. Le président de l'UDF pourrait se présenter en Aquitaine sous l'étiquette UDF-UMP, si Alain Juppé, maire de Bordeaux et président de l'UMP, y consent. Seul ministre UDF du gouvernement, Gilles de Robien pourrait conduire une liste d'union en Picardie. Même si les centristes décident de partir sous leurs propres couleurs, ils seront, dans certaines régions, en position de force pour négocier la fusion avec l'UMP au second tour. «L'UDF va pouvoir faire payer son utilité marginale à l'UMP», glisse Dominique Paillé, ancien proche de Bayrou passé à l'UMP.

Verts, la division