Montpellier envoyé spécial
Un dernier meeting à Montpellier pour clamer des «engagements» sur scène. D'ultimes tractations à Paris pour fignoler son texte en coulisses. A deux jours du conseil national où seront enregistrées les motions en compétition lors du congrès de mai, à Dijon, François Hollande a présenté hier, devant environ 800 personnes, les grands axes du texte qu'il soumettra au vote des militants PS.
«Muscler». Pendant ce temps-là, son entourage continuait, rue de Solférino, d'en peaufiner la rédaction. Le contenu a été amendé jusqu'au dernier moment par les différentes sensibilités regroupées autour du patron du PS, les formulations sur les 35 heures, chères à Martine Aubry, faisant ainsi l'objet de critiques de la part des fabiusiens. Plus globalement, un proche du premier secrétaire reconnaissait hier que la première mouture de la motion était «un peu momolle». Un autre qu'il fallait «la muscler, pour ne pas donner à nos adversaires d'arguments sur la difficulté que nous aurions à afficher notre cohérence».
A Montpellier, Hollande a préféré parler d'une nécessaire «restructuration» de son texte autour de cinq «engagements». Le premier concerne «la ligne» qu'il entend défendre à Dijon : «Elle est à gauche. Et elle sera tenue.» Il a promis qu'une conférence militante annuelle serait organisée pour en «vérifier le respect». Pour ne pas laisser «le monopole de la rénovation» au leader du NPS, Arnaud Montebourg, ou au patron de la fédération du Nord, Marc Dolez, il s