Après le rassemblement, place au renouvellement ? Ce samedi, se tient un conseil national du Parti socialiste à l'Assemblée nationale. Les cinq motions qui seront soumises au vote des militants avant le congrès de Dijon, à la mi-mai, vont y être définitivement enregistrées. François Hollande, le premier secrétaire du PS, va se présenter à la réunion à la tête d'une large coalition réunissant Dray et Fabius, Aubry (lire page suivante) et DSK... Un attelage trop hétéroclite pour être honnête, dénoncent les motions concurrentes (lire ci-dessous). «Un rassemblement qui correspond à la diversité du parti», dément le premier secrétaire, qui prétend répondre au refus des déchirements internes qu'exprime, réunion après réunion, la base du PS.
«Sortez les ministres». Sauf que la base réclame aussi du changement. L'arrivée de «nou velles têtes». C'est la prochaine haie que va devoir franchir Hollande. Une tarte à la crème post-déroute électorale ? Un relent basiste anti-«syndicat de sortants» ? Pas seulement, car, parmi les causes de cette défaite exceptionnelle, la déconnexion du PS avec la société est souvent citée. «Nous devons être plus représentatifs de la société, de toutes les catégories sociales, de toutes les couleurs», reconnaît le patron du PS, qui assure qu'il existe «dans les cités des militants qui souhaitent exercer des responsabilités». Cet impératif est jugé d'autant plus urgent qu'à droite de nouvelles têtes émergent.
Mais Hollande a d'autres «bon nes» raisons de s'emp