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Libération

Hollande drague les nouveaux militants franciliens.

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Hier à Paris, Delanoë lui a redit son soutien et s'en est pris au duo Montebourg-Peillon.
publié le 25 avril 2003 à 22h59

Cela s'appelle faire d'une pierre deux coups. François Hollande, premier secrétaire du PS, a bouclé ses «festivités» du 21 avril, hier soir à Paris, dans un théâtre du XVIIe arrondissement, en s'affichant au côté du maire de Paris, Bertrand Delanoë, devant les nouveaux militants de la région Ile-de-France, ceux qui ont adhéré au PS depuis le séisme de l'année dernière.

«Orgueil». La star locale et les petits nouveaux. L'éléphant et le renouveau qu'il s'agit de disputer aux «rénovateurs» du Nouveau Parti socialiste. Bertrand Delanoë tenait d'autant plus à ce rendez-vous que lors de l'assemblée générale contradictoire organisée il y a quelques semaines par la fédération parisienne, il avait dû s'absenter de la réunion avant de pouvoir exprimer son soutien à François Hollande malmené par le front des trois autres représentants de motions, Arnaud Montebourg, Henri Emmanuelli et Marc Dolez. Ces derniers n'ont rien perdu pour attendre. Delanoë les a accusés de n'avoir pas d'autre «ambition que d'affaiblir les autres, en particulier le premier secrétaire». Pointant plus particulièrement le duo Montebourg-Peillon, il a dénoncé «le marketing électoral» et «l'orgueil de certaines personnes de gauche qui croient que tout commence avec elle». Et a conclu par un hommage à Hollande dont «les idées ne sont pas pour quinze jours, mais pour quinze ans».

Ainsi, à quelques jours de l'ouverture, lundi, des votes qui départageront les motions en compétition avant le congrès de Dijon, Hollande n'a