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Libération

Raffarin promet un budget des plus serré

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Il a annoncé hier un gel des dépenses publiques.
publié le 6 mai 2003 à 22h53

Pas de chantilly sur le gâteau. Pour son premier anniversaire, Jean-Pierre Raffarin promet un régime sec. «L'Etat ne dépensera pas plus en 2004 qu'en 2003», a-t-il annoncé aux parlementaires UMP, réunis pour faire le point sur la réforme des retraites qui sera présentée demain en Conseil des ministres. «Je souhaite en particulier que chaque ministre prépare un plan d'économies qui nous permettra de financer nos priorités», a ajouté le Premier ministre. Un plan d'économies qui passe par une «évolution des effectifs» dans la fonction publique sans chiffrer le nombre de fonctionnaires partant à la retraite qui ne seraient pas remplacés en 2004. Le gel des dépenses est le moyen, selon lui, de «continuer le mouvement de baisse des impôts et des charges» promis par Jacques Chirac pendant la campagne présidentielle. Il n'a pas exclu, en revanche, d'augmenter les prélèvements «le plus tard possible» pour financer les retraites.

Agapes à répétition. Alors que certains dans sa famille politique ne le trouvent pas assez rapide sur les réformes, Jean-Pierre Raffarin a exposé les principaux points de son texte sur les retraites sur un ton décidé. «Cette réforme est la plus importante depuis 1945», elle est «crédible, juste, irréversible» (lire ci-contre). Adepte de la méthode Coué, il a affirmé que si la France faisait face «depuis près d'un an à une conjoncture internationale très difficile [...] les conditions d'une reprise économique sont aujourd'hui réunies». «Nous ne pouvons pas nous