Une médaille et des revers. François Hollande a été réélu vendredi premier secrétaire du Parti socialiste avec 85,3 % des voix. Seul candidat à sa succession, le résultat était sans surprise. Réélu, le patron du PS réunit samedi son premier conseil national (le «parlement» du parti) renouvelé. C'est l'épilogue du congrès de Dijon du week-end dernier. François Hollande doit y annoncer la composition de la nouvelle direction du parti (le bureau et le secrétariat national).
Pour le premier secrétaire, l'exercice, avec ses contraintes imposées de renouvellement, de féminisation, de rajeunissement, a relevé du casse-tête. Vendredi soir, l'architecture générale était arrêtée : un secrétariat national resserré à vingt membres, des responsables adjoints et deux porte-parole, un homme et une femme. Le secrétariat national devrait être, lui, organisé autour de grands pôles, comme le secteur des fédérations (qui restera aux mains du fidèle François Rebsamen), des élections (Bruno Le Roux), des études, de l'international, de l'Europe (Pierre Moscovici). La liste des responsables adjoints en charge de «thèmes» était, vendredi soir, toujours fluctuante. L'ancien président de SOS Racisme Malek Boutih devait se voir confier les «questions de société» et Yves Durand, député du Nord, l'éducation.
Quid enfin de Laurent Fabius ? L'ancien ministre des Finances a passé plus d'une heure, vendredi en fin d'après-midi, dans le bureau de François Hollande. Sa place de numéro 2 n'étant pas en cause, c'e