Congrès de Dijon, épilogue : samedi, François Hollande, le premier secrétaire du PS, a dévoilé les nouveaux organes de direction du Parti socialiste. Avec 24 membres contre 40 auparavant, le secrétariat national est «resserré» et ne compte qu'une petite moitié d'anciens. Faute de synthèse à Dijon avec les autres motions, seule la motion A y est représentée. Des éléphants (Aubry, DSK, Vaillant) ont été écartés. Fabius reste, avec rang de numéro deux chargé des élus. DSK a délégué Pierre Moscovici, et Martine Aubry estime y avoir trois représentants. Comme prévu, Malek Boutih, président de SOS Racisme, prendra en charge les questions de société. Autres nouveaux venus témoignant de la volonté de «faire apparaître une nouvelle génération» et «d'ouverture» sur la société : Kader Arif, qui s'occupera de la mondialisation, et Bariza Khiari, des services publics
François Hollande s'est efforcé de placer des proches ou des alliés aux postes clés : Manuel Valls à l'organisation, François Rebsamen qui garde les fédérations et prend la formation, Bruno Leroux aux élections, tandis que Michel Sapin devient responsable national chargé de la trésorerie. Surprise du chef : Annick Lepetit, réélue députée du XIIIe arrondissement à l'automne dernier et ancienne attachée de presse de Hollande, devient porte-parole du PS au côté de Julien Dray. Désormais, tous doivent se mettre au travail : François Hollande a demandé aux membres du secrétariat national de travailler trois jours par semaine pour