Menu
Libération

Dialogue d'urgence pour sauver le bac

Article réservé aux abonnés
Sarkozy et Ferry ont promis de tout remettre sur la table d'ici à septembre.
publié le 4 juin 2003 à 23h15

Pour la première fois depuis huit mois, le dialogue social a repris rue de Grenelle. Animé par le locataire de la place Beauvau. Nicolas Sarkozy, appelé par Raffarin à épauler Ferry dans la gestion du chapitre «décentralisation» du conflit, en avait fixé la feuille de route dès dimanche soir, lors d'une réunion avec Luc Ferry (Education nationale), Patrick Devedjian (Libertés locales) et Xavier Darcos (Enseignement scolaire). Le ministre de l'Intérieur a désigné deux impératifs : aller vite et négocier vraiment. Ils ont été suivis lors des rencontres avec les syndicats (1). Nicolas Sarkozy et Luc Ferry ont ainsi pu se féliciter hier soir : «Le dialogue social a repris et nous annoncerons mardi une première série de réponses» (Ferry). «Il n'y aura pas de sujet tabou et nous prendrons le temps nécessaire ; cette démarche témoigne de la volonté du gouvernement d'un dialogue sérieux et toutes les organisations y ont adhéré» (Sarkozy).

Porte ouverte. Comme annoncé dès lundi, l'examen du projet de loi sur la décentralisation n'aura donc pas lieu avant l'automne, pour un vote à l'Assemblée «avant la fin de l'année», a indiqué Jean-Pierre Raffarin devant les députés. D'ici là, tout sera mis sur la table, «pas seulement les modalités de transfert des personnels et le calendrier», a expliqué Ferry. En clair : la porte est grande ouverte pour une remise en cause du transfert de certains personnels (on pense notamment aux conseillers d'orientation psychologues), dès lors