Au forceps. L'UMP a hier soir rendu publique la liste (unique) des trente futurs membres de son bureau politique, qui sera soumise au vote lors du premier conseil national du parti, vendredi à Paris. Tout ce que la majorité compte de poids lourds ou de chefs de chapelle a cherché à caser l'un des siens sur une liste paritaire hommes-femmes, vue, revue, amendée et complétée jusqu'à la dernière minute au prix de sérieux coups de gueule.

Chiraquiennes. Dans ce savant équilibre entre les sensibilités de la droite censées «promouvoir les jeunes parlementaires de terrain», les proches d'Alain Juppé, de Nicolas Sarkozy et de Jean-Pierre Raffarin se taillent la part du lion. Mais le «républicain» Nicolas Dupont-Aignan, le libéral Hervé Novelli ou le centriste François d'Aubert sont également présents. Du côté des femmes surtout, on trouve des chiraquiennes pur jus comme Brigitte Barèges, maire de Montauban, Marie-Josée Roig, maire d'Avignon, ou Brigitte Le Brethon, maire de Caen. Déjà secrétaire nationale de l'UMP, la jeune universitaire Jeannette Bougrab rejoint aussi le bureau politique.

Exécutif. Une cinquantaine de «membres de droit» (présidents de groupe parlementaire, anciens Premiers ministres, secrétaires généraux adjoints de l'UMP, membres du gouvernement...) viendront compléter cette instance. Véritable exécutif du parti, le bureau politique, qui se réunit presque chaque semaine, a en outre pour mission de désigner une commission nationale d'investiture avant chaque scrutin