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Libération

Chirac met les mains dans le camp «oui».

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Il s'apprête à entrer dans la bataille du référendum en Corse.
publié le 24 juin 2003 à 23h31

Jacques Chirac, dernier espoir pour le oui en Corse. Alors que la campagne officielle pour le référendum du 6 juillet s'est ouverte hier, le chef de l'Etat devrait intervenir vraisemblablement en fin de semaine ou au tout début de semaine prochaine dans le quotidien régional Corse-Matin. Histoire de contrebalancer l'effet négatif des images de Jean-Pierre Raffarin et de Nicolas Sarkozy aux prises avec les manifestants insulaires, samedi à l'aéroport de Bastia.

«Le président de la République donnera sa vision de cette consultation, anticipe Maurice Ulrich, conseiller du président chargé des questions corses, c'est une étape bénéfique pour la bonne gouvernance de l'île et absolument pas dangereuse. Mais dans cette affaire nous savons également très bien que nous pouvons échouer.» «Il prend effectivement un risque en faisant campagne», reconnaît l'Elysée, estimant nécessaire, en prévision d'un «résultat très serré», qu'«il est de son devoir de mettre son poids dans la bataille».

Impact. L'inquiétude a également gagné les couloirs de l'hôtel Matignon. Hier matin, Raffarin, toujours pas remis de ce déplacement mouvementé, a réuni ses plus proches collaborateurs pour discuter de l'impact des images de son meeting perturbé. Il ne s'attendait pas du tout à une telle «violence», reconnaît son entourage. Et il ne la trouve pas de très bon augure à quelques jours du référendum.

Les avis divergent au sein du gouvernement sur la situation dans l'île. Sarkozy pense que les Corses auront à co