Quelques amendements encore et le texte fondateur sera prêt. En début de semaine prochaine, une quarantaine de responsables politiques et associatifs devraient avoir signé un «appel» à une «coordination» de la gauche de la gauche. Rédigé par Yves Salesse, président de la fondation Copernic, il sera publié lundi ou mardi. «Cela devrait se faire, mais je suis comme saint Thomas», relève le refondateur communiste Roger Martelli, une des chevilles ouvrières de cette initiative avec le secrétaire national des Verts, Gilles Lemaire.
Petit nom. Le 10 juin, les deux hommes avaient invité les représentants du camp antilibéral des trotskistes de la LCR jusqu'au socialiste Jean-Luc Mélenchon, en passant par des syndicalistes à un premier rendez-vous dans l'arrière-salle de chez Ramulaud, un restaurant du XIIe arrondissement de Paris. Depuis, le «groupe Ramulaud», qui s'est une nouvelle fois réuni lundi soir, s'est fait un petit nom dans le monde politique.
Clémentine Autain, adjointe au maire de Paris chargée de la jeunesse, fonde de grands espoirs sur le processus engagé : «Il faut mettre fin à l'émiettement du camp antilibéral.» Apparentée au groupe PCF, elle veut croire qu'elle pourra bientôt trouver sa vraie famille politique dans la future coordination. «Il y a, dit-elle, une vraie volonté d'aboutir.» Mais il faudra beaucoup de souplesse pour arriver à un compromis acceptable aussi bien par Mélenchon que par des écologistes ou des trotskistes. En attendant, pour faire entendre s