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Libération

Retraites: le PS veut prendre les rênes de la gauche

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La motion de censure débattue demain à l'Assemblée.
publié le 1er juillet 2003 à 23h37

La motion de censure déposée par François Hollande au nom du groupe socialiste sera débattue demain. Que l'examen de la réforme des retraites soit achevée ou non. C'est ce que devrait décider ce matin la conférence des présidents qui fixera l'ordre du jour de l'Assemblée pour la session extraordinaire qui démarre aujourd'hui. Avant de débattre de la censure, les socialistes, mais aussi Jean-Pierre Raffarin, préféreraient bien sûr que la première lecture du projet de loi sur les retraites soit achevée. Le message serait plus clair. Mais pour ne pas laisser le gouvernement et le groupe PS conclure en tête-à-tête, les communistes, apparus comme les plus déterminés contre la réforme Fillon, pourraient préférer faire traîner encore un peu plus les débats.

Promesse. Au grand regret du président du groupe PS, Jean-Marc Ayrault, qui juge que «cette motion de censure sera l'occasion d'expliquer ce qui ne va pas sur le plan politique. On assiste à un durcissement, à une droitisation. Que ce soit dans le domaine de la culture avec les intermittents ou sur les retraites, il y a une amertume qui s'installe dans le pays». La censure permettra de «faire une comparaison entre les engagements (...) et les résultats», a ajouté François Hollande hier sur LCI. Selon lui, un peu plus d'un an après l'installation du gouvernement Raffarin, «il est temps de faire une évaluation» qui révélera que, «pour beaucoup de Français, ça va moins bien». De son côté, Raffarin, en déplacement à Saint-Pétersbourg