Dans son article du 3 mars 2003 intitulé l'Agression de "papy Voise" a-t-elle joué sur l'échec de Jospin ?, M. Hassoux présente de façon infondée mon rôle dans la «surmédiatisation» de ce sordide fait divers. 1/Ce sont les voisins et les habitants du quartier qui ont surnommé M. Voise «Popaul, le prince de l'Argonne», et évoqué les actes de racket antérieurs dont il avait été victime. Ce sont des témoignages que j'ai repris. Enfin, la seule personne à avoir été mise en examen dans cette affaire est un individu du quartier «bien connu des services de police» ; ce n'est ni un «barbouze», ni un «spéculateur» immobilier comme cela a pu être véhiculé. Rien de ce que j'ai dit «à chaud» n'a été démenti par le moindre fait. 2/Je n'ai pas averti la presse de cette lâche agression et n'ai pas servi d'intermédiaire entre les autorités sanitaires et la presse. C'est Hervé Lionnet, de l'AFP, qui m'a appelé quelques heures après la nuit tragique pour recueillir mon témoignage. Les images télévisuelles ont été prises quant à elles directement par l'équipe de TF1, présente le lendemain sur les lieux, avec l'accord du seul directeur de l'hôpital sur place. Ces témoignages, notoires à la date de publication de l'article, avaient déjà été recueillis par plusieurs journalistes et M. Hassoux ne pouvait les ignorer. Enfin, je précise que je n'ai jamais été contacté par Libération pour m'exprimer sur ces faits.
Florent Montillot, maire-adjoint d'Orléans
Plusieurs sources contestent la version des fa