Une nouvelle baisse de 1 % de l'impôt sur le revenu : c'est l'option qui semble avoir été retenue pour le budget 2004. La décision n'est pas encore définitivement arrêtée, le Premier ministre ayant quel ques semaines encore pour caler les recettes, après avoir fixé ces jours-ci les dépenses. Mais Jean-Pierre Raffarin entend respecter la volonté exprimée le 14 juillet par le président de la République, qui souhaitait voir le gouvernement «poursuivre les baisses d'impôts».
Le coût budgétaire d'une telle mesure serait de 600 millions d'euros, soit un peu plus de 0,2 % des recettes globales de l'Etat. A titre de comparaison, le coût de la baisse de 19,6 % à 5,5 % de la TVA sur la restauration est estimé à 3 milliards d'euros en année pleine, mais de moitié seulement en 2004, puisque cette baisse ne devrait pas entrer en vigueur avant le 1er juillet 2004. Après le feu vert de la Commission de Bruxelles donné le 16 juillet, il faudra en effet l'aval du Conseil des ministres européens, qui peut prendre encore six ou huit mois.
Une baisse d'un point sur toutes les tranches du barème de l'impôt sur le revenu (IR) n'aurait donc pas un impact financier énorme. Mais le jeu en vaut-il la chandelle ? Dans la majorité, certains se posent la question. «Une baisse de 1 %, cela ferait un peu pingre», estime Gilles Carrez, rapporteur (UMP) du budget à l'Assemblée nationale. Il préférerait une mesure plus forte mais ciblée, «par exemple un crédit d'impôt de 150 euros pour ceux qui souscrivent des