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Libération

La liste des partants potentiels s'allonge

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publié le 26 août 2003 à 0h42

Impossible de faire les comptes des départs individuels de la CFDT : «En septembre, on devrait pouvoir faire les comptes par les remontées de cotisations», explique Jacky Bontemps, secrétaire national de la CFDT. Des coups de sonde donnent «quelques dizaines» de départs à la fédération Chimie-Energie, dont la section CFDT de Goodyear à Amiens, et «quelques centaines» au Sgen (enseignants), qui a combattu le projet de loi Fillon auprès de la CGT, de la FSU et de l'Unsa. En septembre et octobre auront lieu des assemblées générales et des congrès de structures entières où sera posée la question de la désaffiliation. Petit à petit, la liste des structures qui vont devoir se prononcer s'allonge : une dizaine de syndicats Interco (collectivités locales) de la région parisienne, de l'Aude et des Ardennes, plusieurs syndicats de santé-sociaux (la fédération de François Chérèque), et le Sgen de Paris sont sur le départ, les Interco du Val-de-Marne et les santé-sociaux de Lille-Armentières ayant déjà fait leurs valises, et la FGTE.

Sont attendus aussi en octobre les congrès de l'Union régionale Auvergne et de l'Union départementale (UD) de Haute-Loire et de la Haute-Garonne, mais «34 UD pourraient sauter le pas», assure un animateur de l'opposition. D'autres structures pourraient bien se casser en deux sous le choc. C'est ainsi que le syndicat du ministère du Travail (Syntef) devrait demeurer dans la maison commune, mais en se séparant d'une bonne part de l'équipe militante. Le même ph