Debré, une nouvelle fois, en renfort de la gauche. La commission d'enquête parlementaire sur les dysfonctionnements nés de la canicule, demandée à cor et à cri par l'opposition, verra certainement le jour. Grâce au président UMP de l'Assemblée nationale, jamais le dernier pour tacler Jean-Pierre Raffarin, qui recevait hier pour la première fois les professionnels de la prise en charge des personnes âgées, afin d'élaborer un plan «vieillissement et solidarités». «La vérité que nous devons aux Français, a-t-il expliqué hier matin sur Europe 1, nous la devons tous, c'est de notre responsabilité, que nous soyons de droite ou de gauche, la vérité n'appartient ni à la gauche ni à la droite, elle appartient à tous les députés.»
Il a ainsi souhaité que l'UMP et l'UDF déposent à leur tour une demande de création de commission (jusqu'ici, seuls le PCF et le PS l'avaient fait, mercredi dernier). «Il s'agit d'éviter toute polémique politicienne, a-t-il ajouté, et de fonder les réponses que nous apporterons sur des faits avérés, prouvés, étudiés [...] Je n'imagine pas une seconde que mes amis de la majorité puissent refuser.» Pour les centristes, François Bayrou a dit banco. «C'est bien le moins que l'on puisse faire», a estimé le président de l'UDF. Jean-Michel Dubernard, président UMP de la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale, a donné l'accord du parti chiraquien. Jacques Barrot, patron des députés UMP, devrait réunir rapidement le bureau de son groupe pour officia