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Libération

Le PS s'attaque à son casting régional.

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Le parti négocie la composition des listes. Premiers soucis.
publié le 2 septembre 2003 à 0h48

Après les apartés échangés dans les couloirs de l'université d'été à La Rochelle, place aux discussions sérieuses dans les bureaux de la rue de Solférino. Au PS, les arbitrages pour la composition des listes aux élections régionales et européennes de 2004 entrent aujourd'hui dans leur phase active. François Hollande doit faire le point sur le sujet avec le secrétaire national chargé des élections, Bruno Le Roux, lequel va rencontrer cette semaine les représentants des diverses sensibilités de la majorité et des courants minoritaires du parti. Convaincu que ces scrutins se tiendront dans un contexte difficile pour le gouvernement, le PS n'entend pas donner l'impression de se perdre dans des chicaneries internes. Ce n'est pas gagné. Dans le détail, c'est déjà beaucoup moins vrai. «Il faut que la diversité du parti soit représentée», prévient Jean Mallot, responsable de la fédération de l'Allier et négociateur du Nouveau Monde. «Il faut que le parti se rassemble face à la droite», abonde David Assouline, son alter ego du Nouveau Parti socialiste (NPS), «rassuré par le ton des discussions, mais en attente d'une confirmation dans les faits».

Exigences. Le PS s'est fixé un calendrier serré. Pour les élections régionales, le dépôt des candidatures pour être tête de liste est fixé entre le 15 et le 19 septem bre. Un vote militant doit intervenir avant le conseil national du 11 octobre. Tous les présidents de région sortants se représentent (Jean-Paul Huchon en Ile-de-France, Martin M