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Libération

L'hémorragie de départs minimisée

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Ils ne concerneraient que quelques milliers d'adhérents.
publié le 4 septembre 2003 à 0h50

Quelques milliers de départs, soit «0,5 % de nos adhérents» : François Chérèque n'est pas trop inquiet pour l'avenir de sa centrale syndicale qui revendique près de 900 000 adhérents. Selon lui, les remous provoqués en interne par le soutien de la CFDT à l'accord sur la réforme des retraites devraient s'estomper. En particulier, les responsables de la FGTE (Fédération des transports et de l'équipement), qui menaçaient de faire sécession (Libération du 26 août), l'ont assuré qu'ils ne soumettraient pas la question au vote de leurs adhérents lors de leur assemblée générale, les 24 et 25 septembre.

«Après avoir fait le tour des organisations prêtes à les accueillir, notamment la CGT et l'Unsa, nos camarades de la FGTE se sont rendus compte qu'ils n'auraient jamais ailleurs la même liberté d'action qu'à la CFDT», observe un proche de Chérèque. L'apaisement est aussi sensible à la fédération des banques, oppositionnelle, qui souhaite s'inscrire «dans le débat de la CFDT», selon son secrétaire général, Jean-Claude Branchereau, qui pense avoir, «par la discussion», convaincu ceux qui voulaient partir de rester».

Selon la confédération, les départs annoncés concernent jusqu'à présent sept syndicats sur 1358, dont les santé-sociaux de Lille qui ont rejoint Sud, et les territoriaux des départements du Val-de-Marne, des Ardennes, de la Haute-Vienne et de l'Aude. Mais quelques autres, en région parisienne, pourraient suivre. De même, à la FGTE, certains syndicats, comme ceux de la Météoro