Robert Hue est vivant. La preuve : ses «amis» du Parti communiste veulent (encore) l'abattre. L'ex-président du PCF ne sera pas candidat aux européennes. Ni aux cantonales, ni aux régionales et encore moins aux sénatoriales de 2004. La direction du parti ne le veut pas. Certes, comme le précise un ami de l'ex-candidat à la présidentielle, «Robert lui-même n'est pas chaud», notamment pour un poste de parlementaire européen. Mais, ajoute un autre, «la direction actuelle ne tient pas du tout à ce qu'il se présente devant les électeurs. Elle cherche à tout faire pour le marginaliser et ne cesse de remettre en cause les acquis de son travail à la tête du parti». Place du Colonel-Fabien, ils sont plusieurs à «l'avoir mauvaise» face à l'attitude de Marie-George Buffet. Un élu ose même : «Encore un peu et, bientôt, dans les archives du parti, la photo de Robert sera gommée.» La direction du PCF ne fait pas de commentaires.
«Union». Le maire de Montigny-lès-Cormeilles (Val-d'Oise) va donc poser «au milieu de ses camarades», ce week-end à la fête de l'Humanité. «Il n'a pas du tout envie de disparaître, veut croire un proche. Il a sa place dans le parti et dans toute la gauche.» Dans les allées du parc de la Courneuve, il va «se frotter aux militants», «participer aux débats», «dire ce qu'il a à dire». C'est qu'il est redevenu «un homme libre», qui s'exprime «en son nom propre, sans contrainte collective», depuis qu'il a quitté la présidence du parti au congrès d'avril. Et tant pis si «