Pour les uns, «l'ambiance est bonne». Pour les autres, la semaine qui vient de commencer est celle de «tous les dangers». En ouvrant hier la période de dépôt des candidatures pour les têtes de liste aux régionales de 2004, le PS est entré dans la phase active de la préparation du scrutin. Ce délai s'achève le 19 septembre, avant qu'un vote militant, le 7 octobre, valide les têtes de liste.

Déminer. Pour gérer cette échéance vitale pour son parti mais aussi pour sa tranquillité à la tête du PS, François Hollande a demandé à Bruno Le Roux, secrétaire national aux élections, «de faire en sorte que ce moment de désignations se passe bien». Autrement dit de déminer. Jean-Paul Huchon, président de la région Ile-de-France, a été le premier à dégainer en annonçant hier dans le Parisien une candidature qu'il qualifie de «naturelle». Alain Rafesthain, président de la région Centre, a, lui, proposé hier à Michel Sapin d'être la tête de liste. Ce dernier avait présidé la région de 1998 à 2000, avant d'entrer au gouvernement Jospin. A l'exception de Robert Savy (Limousin), les sortants ont décidé de se représenter. Ailleurs, la candidature de Ségolène Royal en Poitou-Charentes semble acquise, comme celle de Jean-Yves Le Drian en Bretagne.

Primaires. Les arbitrages s'annoncent plus compliqués dans trois régions. Hollande, qui voulait éviter des primaires internes à sa majorité, semble se résigner en Languedoc-Roussillon à une compétition entre le maire de Montpellier, Georges Frêche, et le