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Libération

Sarkozy préfère quitter l'arène régionale.

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Après son forfait annoncé, les candidats pour l'Ile-de-France fourbissent leurs armes.
publié le 18 septembre 2003 à 1h02

La fin du grand micmac à droite en Ile-de-France est-elle proche ? Les optimistes veulent y croire. Samedi prochain, face aux militants réunis au Parc floral de Vincennes pour la fête de rentrée de l'UMP-Paris, Nicolas Sarkozy annoncera qu'il n'est pas candidat à la présidence du plus important conseil régional de France.

Placard doré. Plutôt que de se lancer dans une bataille incertaine en mars 2004, le ministre de l'Intérieur préfère rester au gouvernement. Il entend bien décrocher un plus gros ministère à l'occasion d'un éventuel remaniement postélectoral et peser davantage au sein de l'exécutif.

Sarkozy ne veut pas prendre le risque de s'enfermer dans le placard doré d'une présidence de Région. Lui qui ne fait pas confiance à Chirac et encore moins à Juppé, sait très bien que ces deux compères n'auraient alors qu'une envie : l'y laisser moisir pour l'empêcher d'être en situation de se présenter à la présidentielle de 2007.

Dans son discours, Sarkozy cherchera donc à sortir «par le haut», selon un de ses proches, du suspense qu'il a entretenu depuis le printemps. Mettant en avant son bilan et les réformes qu'il entend accomplir à l'Intérieur, il expliquera pourquoi il choisit de «poursuivre l'action gouvernementale».

Il ne dira pas, en revanche, quel est son favori pour mener la bataille en Ile-de-France. Et se gardera bien d'apporter un soutien autre qu'allusif à son ami Roger Karoutchi, président du groupe UMP à la Région, en campa gne depuis un an. «Les caprices de monsieu