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Libération

Ile-de-France : c'est Copé qui s'y colle.

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Il a été intronisé pour mener la liste UMP aux régionales de 2004.
publié le 22 septembre 2003 à 1h05

C'est plié, c'est Copé. Il aura fallu l'intervention du chef de l'Etat et de son Premier ministre pour venir à bout samedi de l'imbroglio en Ile-de-France. Cinq candidats potentiels ou déclarés dont trois au gouvernement (Pierre Bédier, Patrick Devedjian et Jean-François Copé) c'était un peu beaucoup pour combler la place laissée vacante par Nicolas Sarkozy en vue des régionales de 2004.

Gêneurs. Le duo exécutif s'est donc chargé de faire le ménage. Quelques coups de fil ont suffi à dégager les gêneurs pour introniser vite fait le porte-parole Jean-François Copé en challenger du socialiste Jean-Paul Huchon. Devant quelque 2500 militants UMP de Paris réunis au Parc floral de Vincennes, Nicolas Sarkozy s'est chargé de résumer la situation sans ménagement. «L'union c'est l'entente sans arrière-pensées de toute l'UMP. Ceux qui ne le comprendront pas ne seront plus membres de notre famille politique.» Il a ensuite rappelé en quelques phrases assassines que Patrick Devedjian était indispensable au gouvernement pour s'occuper de la décentralisation, que Pierre Bédier, secrétaire d'Etat aux Programmes immobiliers de la Justice, avait des problèmes avec ladite justice, et que le sénateur Roger Karoutchi était un si bon président de groupe UMP à la région qu'il devait s'en contenter. Pas un mot à l'adresse de l'ancien ministre Guy Drut qui avait eu le bon goût de ne rester candidat que quelques jours et qui avait trouvé mieux à faire que de venir samedi. «Je souhaite donc que Jean-Fran