Menu
Libération

Le PS veut concilier ses courants

Article réservé aux abonnés
Les chefs tentent de s'entendre pour les scrutins de 2004.
publié le 24 septembre 2003 à 1h06

Ils étaient tous là. François Hollande, premier secrétaire du PS et puissance invitante, Laurent Fabius, le n° 2 et Dominique Strauss-Kahn ­ accompagnés de leurs porte-flingues électoraux ­, François Lamy, représentant de Martine Aubry. Et bien sûr les leaders des deux courants minoritaires, Vincent Peillon et Arnaud Montebourg pour le Nouveau Parti socialiste (NPS), et Henri Emmanuelli et Jean-Luc Mélenchon du Nouveau Monde. A 15 h 30 hier, tous ces chefs de tentes se sont retrouvés rue de Solférino, au siège du PS, pour tenter de déminer les négociations électorales internes. Depuis la semaine dernière, la menace brandie par les courants minoritaires de multiplier les primaires pour désigner les têtes de listes aux régionales risque de faire sombrer les discussions internes sur les trois scrutins de 2004 (régionales, européennes et sénatoriales) dans une foire d'empoigne du pire effet. Toujours comateux pour donner la réplique au gouvernement Raffarin, les socialistes retrouvent en tout cas de l'allant pour se disputer les postes.

Hier soir, l'entourage de Hollande espérait que ce spectacle «de la surenchère» serait évité. «Il s'est engagé auprès des deux minorités pour qu'elles puissent avoir deux députés européens», rapporte Bruno Le Roux, secrétaire national chargé des élections. C'était effectivement un des points de blocage des négociations. Hollande a, au passage, rappelé la règle de la parité aux deux candidats NPS, Vincent Peillon et Benoît Hamon. «Ils nous ont fait