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Le PS corrige le Giscard européen.

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Il présente ses «exigences» sur le projet de Constitution.
publié le 1er octobre 2003 à 1h12

La journée a commencé par une courte «mise au point» de François Hollande en petit comité. Elle s'est conclue par une longue discussion en bureau national. Les socialistes ont tenté, hier, de clarifier leur position sur l'Europe et le projet de Constitution issu de la convention Giscard, à l'ordre du jour de la Conférence intergouvernementale (CIG) qui s'ouvre à Rome le 4 octobre (Libération d'hier). Après quelque trois heures de débats, un texte sur «les exigences des socialistes» a finalement été adopté hier soir, malgré le vote négatif du Nouveau Parti socialiste (NPS) et de Nouveau Monde, les deux minorités du parti.

«Trop souvent, l'Europe déçoit ses citoyens par l'insuffisance de ses politiques économiques et sociales, par la mise en cause des services publics, par l'absence d'une politique étrangère commune», précise dans ses premières lignes ce texte, qui sera définitivement validé lors d'un conseil national le 11 octobre. Tout en listant les avancées du projet Giscard sur le fonctionnement des institutions, le projet de résolution souligne la nécessité d'une «Europe plus démocratique» et politique. Il dresse surtout sept «exigences». Elles touchent principalement aux questions économiques et sociales. Le PS se prononce pour des mesures d'harmonisation fiscales et la création d'un gouvernement économique. Il réclame «une base juridique claire pour la protection des services publics».

Le texte soumis au bureau national avait été modifié dans l'après-midi, après sa prése