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Libération

Raffarin très affirmé pour la rentrée de l'Assemblée.

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Hier, il a tenté de ramener le calme au sein du groupe UMP.
publié le 2 octobre 2003 à 1h12

Jean-Pierre Raffarin reprend la main. C'est en tout cas ce qu'il a tenté de montrer hier à l'ouverture de la session parlementaire. Fragilisé par une importante chute de popularité, il veut prouver qu'il tient le coup. Et ses troupes. La semaine dernière, lors des journées parlementaires du parti chiraquien à Nancy, plusieurs voix s'étaient élevées pour le critiquer. Hier, dès le matin, lors de la réunion du groupe des députés UMP, à laquelle il a désormais l'intention de se rendre régulièrement, il a invité les élus à «l'action avec lucidité et courage», et a plaidé pour des relations d'«affection» réciproque. «Le Premier ministre a rappelé que c'est au milieu des difficultés qu'on mesure la capacité des responsables», a résumé le patron du groupe, Jacques Barrot, en assurant que l'ambiance n'était «pas à la morosité». Raffarin a rappelé une fois de plus le cap de son action et son calendrier de réformes. A l'attention de tous ceux qui doutent de lui, il a expliqué que «le débat devait avoir lieu au Parlement et non dans les colonnes des journaux». «Il faut faire les réformes tous ensemble», a-t-il ajouté.

«Ouvert». L'après-midi, lors de la séance des questions d'actualité, il a continué dans la même veine en répondant aux interpellations des présidents des groupes UMP, socialiste et communiste, sur un ton décidé. Interrogé sur la question de l'emploi, il s'est dit «ouvert» à un débat entre majorité et opposition : «Nous avons une logique simple : je souhaite que, dans notre