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Libération

Corse: l'union des «natios» en cours

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Une dizaine de courants se sont réunis en vue des territoriales.
publié le 3 octobre 2003 à 1h13

Pas de caméras, pas de «stars». Ni Charles Pieri, ni Jean-Guy Talamoni n'étaient présents, mercredi soir, à Corte (Haute-Corse) pour une nouvelle rencontre destinée à préparer «l'union des nationalistes» en vue des élections territoriales de mars 2004. Après les grand-messes infructueuses des 9 et 23 septembre, ils n'étaient qu'une quinzaine, représentant une dizaine de mouvements, à participer à cette «réunion de travail», à huis clos et non médiatisée. Une formule qui a permis, selon l'un des protagonistes, «d'éviter les postures et déclamations habituelles». Parmi les participants : Jean-Christophe Angelini (Parti de la nation corse, PNC), François Sargentini (Indipendenza) et Edmond Simeoni (Chjama naziunale, l'appel national). Les mêmes devraient se retrouver la semaine prochaine pour une nouvelle «séance de travail». Puis, d'ici à quinze jours, une «plénière», cette fois en présence des «vedettes», pourrait faire part publiquement de leurs «premières conclusions».

Selon plusieurs participants, la rencontre de mercredi «a permis d'avancer», notamment sur l'établissement d'une «plateforme d'union». Il a été beaucoup question d'institutions, d'autonomie, de «pôle législatif», de «structures gouvernementales». Mais, selon le représentant de l'une des dix organisations nationalistes, «nous avons mangé notre pain blanc». Sous-entendu : le plus dur reste à faire. En particulier régler les problèmes «stratégiques», puis «électoraux». Le débat «stratégique» se résume en une simp