Menu
Libération

Régionales: les Verts se prononcent au cas par cas.

Article réservé aux abonnés
En Alsace, ils restent autonomes. En Paca, ils s'allient.
publié le 6 octobre 2003 à 1h16

L'autonomie à Strasbourg, l'union avec le PS à Marseille. Dans chaque région, les militants verts se prononcent sur leur stratégie pour les élections régionales de mars 2004. Fin septembre, six d'entre elles ont opté pour la constitution de listes autonomes et contre l'alliance avec le PS au premier tour. Samedi, c'était au tour de l'Alsace et de Paca, deux des régions où l'extrême droite fait ses meilleurs scores, de se prononcer.

Rien de bon. En Alsace, la perspective d'une absence de la gauche au second tour n'a pas ébranlé les militants, qui se sont prononcés pour la constitution d'une liste verte autonome. Dans une région où l'écologie a réalisé très tôt de bons scores électoraux et où le «ni droite ni gauche» a longtemps recruté des adeptes obstinés, les Verts estiment, globalement, que les candidatures communes avec le PS ne leur ont jamais rien apporté de bon. Un avis que certains socialistes ne sont pas loin de partager. Mais, affaibli par le contexte national et ses divisions locales, le PS sait qu'en se présentant seul il court le risque de passer sous la barre des 10 % et donc d'être absent au second tour. En Alsace, Lionel Jospin n'a fait que 11,02 % au premier tour de la présidentielle, le 21 avril 2002.

A Eguilles (Bouches-du-Rhône), les Verts n'ont pas voulu prendre le moindre risque. Face à la menace Le Pen, ils ont voté pour l'union PCF-PS-Verts par 300 voix contre 124. Une stratégie soutenue localement par des représentants de tous les courants, y compris ce