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Libération

Même MAM, Villepin et Debré... se verraient bien à Matignon

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Forces et faiblesses de ces trois proches de Jacques Chirac.
publié le 13 octobre 2003 à 1h21

On en parle moins, mais ils y pensent presque autant. Outre Sarkozy et Fillon, deux autres ministres, Dominique de Villepin (Affaires étrangères) et Michèle Alliot-Marie (Défense), et le président de l'Assemblée, Jean-Louis Debré, se verraient également bien à Matignon. Tous trois disposent du même atout : la confiance de Jacques Chirac.

Michèle Alliot-Marie s'imagine en première femme de droite à être chef du gouvernement. Sa fonction ministérielle lui assure un contact régulier avec le Président. MAM n'en revient toujours pas d'avoir été élue présidente du RPR en 1999 au suffrage universel des militants. Elle est convaincue de conserver une forte cote de sympathie chez les ex-adhérents gaullistes. Michèle Alliot-Marie estime, en outre, que son action ministérielle est un succès. Sans doute un peu présomptueux, puisque la Défense reste le «domaine réservé» du Président.

Dominique de Villepin s'est, lui, imposé au moment de la crise irakienne. La flamboyance de son discours l'a fait connaître du grand public. Ancien secrétaire général de l'Elysée, c'est l'un des plus proches de Jacques Chirac comme d'Alain Juppé. Le chef de l'Etat apprécie celui qui lui a toujours été dévoué. Mais ses points faibles sont nombreux. Villepin n'est absolument pas présent dans les débats nationaux, il ne s'implique pas dans la vie de l'UMP et la plupart des responsables de la majorité, se méfiant de ses foucades, peinent à l'imaginer en chef d'équipe. En outre, Villepin a une énorme lacune : il ne