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Chômeurs en fin de droits : vers une petite concession à l'UDF.

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Bayrou exige le maintien de l'allocation spécifique de solidarité.
publié le 17 octobre 2003 à 1h25

Sur le chemin du compromis ? Hier, Francis Mer a indiqué qu'il arrivera «peut-être à la fin à trouver un consensus» avec François Bayrou sur le budget 2004. Le ministre de l'Economie tente ainsi de trouver une porte de sortie honorable pour les deux parties. Tout à sa volonté de se démarquer d'une majorité mal en point, le président de l'UDF entend infléchir le projet de loi de finances sur trois points : la réduction de la baisse de l'impôt sur le revenu (IR) de 3 % à 1 %, (comme cette année) ; la suppression de la hausse de 2,5 centimes d'euro de la taxe sur le gazole et le maintien en l'état de l'allocation spécifique de solidarité (ASS) pour les chômeurs en fin de droits. Hier, à l'Assemblée nationale, François Bayrou s'est vu claquer une première porte au nez : l'UMP, qui dispose de la majorité absolue au Palais-Bourbon, a voté la baisse de 3 % de l'IR pour 2004. Comme exigé par Jacques Chirac. Sur la hausse du gazole, même si nombre de députés UMP estiment que «c'est une connerie» à quelques mois des régionales, les chiraquiens ne veulent pas caler. Reste l'ASS.

C'est sur elle que compte Bayrou qui, mercredi, à la tribune, avait précisé que son vote sur le budget dépendra de «l'adoption ou non de tous, ou même d'une petite partie» de ses amendements. Il a donc sauté sur la déclaration de Mer pour la juger «encourageante». «Si j'étais eux (le gouvernement, ndlr), je ferais une ouverture sur l'ASS», confiait-il dans les couloirs de l'Assemblée.

Pour l'instant, Matignon aff