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Libération

Paris : Delanoë malmené sur son budget

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L'UMP dénonce un sous-investissement dans les quartiers qu'elle dirige.
publié le 21 octobre 2003 à 1h27

Un budget «social», certes, mais pas dénué d'incertitudes. Hier, devant le Conseil de Paris, Bertrand Delanoë a présenté les orientations budgétaires de la ville pour 2004. Climatisation des résidences pour personnes âgées, aides aux handicapés, subvention en hausse de 10 % pour le centre d'action sociale... Le maire tient à cet affichage social, voire socialiste, à l'heure où le gouvernement mène une politique clairement libérale. La droite parisienne a pourtant préféré l'attaquer sous un autre angle : la sous-consommation chroni que des investissements décidés par la Ville.

Jean-François Legaret, maire (UMP) du Ier arrondissement, a accusé Delanoë de présenter des «chiffres truqués et des budgets virtuels». En oubliant de rappeler que Jean Tiberi, dont il était l'adjoint aux finances, avait essuyé les mê mes critiques. Il n'empêche. La majorité a reconnu le problème. Les investissements ont certes augmenté de 20 % par rapport à la mandature précédente, mais le maire avait promis... de les doubler ! Son adjoint aux finances, Christian Sautter, a admis «une certaine lenteur» dans les travaux à réaliser, notamment dans les écoles. Et Delanoë lui-même a reconnu, en marge du conseil, qu'il n'était «pas satisfait du rythme des investissements en 2003».

L'édile socialiste a également dû faire face, hier, à une fronde des huit maires d'arrondissement de droite qui se plaignent d'être oubliés par la mairie centrale. Chiffres à l'appui, Françoise de Panafieu, maire (UMP) du XVIIe arro