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Libération

Raffarin revient faire un petit tour de terrain.

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publié le 25 octobre 2003 à 1h33

Châlons-en-Champagne, envoyé spécial.

Back to la «France d'en bas». Vendredi, Jean-Pierre Raffarin a tenté le grand retour à ses premières amours : la province profonde. Pendant une journée, flanqué de son ministre du Travail, François Fillon, il s'est rendu dans une PME du bâtiment, un collège et un centre d'apprentissage, à travers l'Aisne, puis la Marne. Il a écouté «les acteurs de terrain», vanté les mesures du gouvernement contre le chômage et répété son sésame : la «proximité». Comme un contre-poison à ses soucis.

Chute libre. Cela faisait plus de deux mois qu'il n'avait pas effectué de déplacement de ce type. Même Chirac a été plus présent que lui en province pendant cette période, avec une visite à Auxerre mi-septembre et une autre à Valenciennes mardi. Il est vrai que le Premier ministre, en chute libre dans les sondages, n'a pas le coeur aux embrassades.

Il était donc temps de reprendre l'offensive. Et d'apporter des réponses à ce qui est redevenu l'inquiétude numéro 1 des Français : le chômage. A Fère-en-Tardenois (Aisne), le Premier ministre a signé le 100 000e contrat-jeunes, dispositif d'incitation à l'embauche venu remplacer les emplois-jeunes. L'après-midi, à Châlons, il a apposé son paraphe au premier contrat Civis, destiné à favoriser l'insertion des jeunes en difficulté.

Jean-Pierre Raffarin a aussi repris l'objectif de 1 million de «jeunes sous contrat» à l'horizon 2006 : 250 000 contrats-jeunes, 150 000 Civis, 500 000 contrats d'apprentissage et 100 000 con