Accord en vue. A moins d'une semaine du congrès de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) qui démarre jeudi prochain en région parisienne, Olivier Besancenot et Arlette Laguiller, porte-parole respectivement de la LCR et de Lutte ouvrière (LO) ont décidé de faire listes communes pour les régionales de mars 2004 et les européennes. Les deux formations trotskistes rééditent l'accord conclu pour les européennes de 1999 qui leur avait permis de décrocher cinq élus au parlement de Strasbourg.
Touche finale. LO et la LCR ont prévu une dernière rencontre demain afin d'apporter la touche finale à leur protocole d'accord politique et au contenu des professions de foi de leurs candidats. Aux congrès respectifs des deux organisations d'entériner ou non ce mariage de raison électoral. Celui, semi-clandestin, de Lutte ouvrière se tient traditionnellement début décembre.
Le sens général de l'accord se place résolument contre la droite et l'extrême droite avec une claire démarcation vis-à-vis de l'ancienne gauche plurielle, explique Olivier Sabado, membre de la direction de la Ligue communiste révolutionnaire. Cet accord pragmatique destiné à franchir le tir de barrage des nouveaux modes de scrutin afin de conserver une représentation dans les assemblées régionales n'efface pas pour autant les divergences entre les deux partis d'extrême gauche.
Concession. Pour une fois, Lutte ouvrière a accepté que les listes régionales soient ouvertes à des personnes non authentiquement communistes révol