Secrétaire national du Parti de la nation corse (PNC), Jean-Christophe Angelini fait état des divergences au sein de la famille nationaliste.
Ce soir le PNC rencontre une nouvelle fois les neuf autres mouvements nationalistes. Le processus d'unification en vue des élections territoriales est-il en bonne voie ?
Je l'espère sincèrement mais notre union à caractère stratégique a des impératifs. Notamment de temps : les élections sont en mars. Le temps nous est compté, il nous faut aboutir. Pour notre part, nous avons fixé comme date limite le 16 novembre, jour de l'Assemblée générale de notre mouvement. Nous n'irons pas au-delà. Nous avons avancé mutuellement. Chacun a fait des concessions. Nous avons trouvé certains points de convergence. Mais il reste beaucoup à faire.
Avez-vous reçu des assurances sur la fin programmée de la violence que vous réclamez ?
Sur ce point, je constate et je déplore qu'il n'y ait pas eu d'avancée fondamentale. Qu'on me comprenne bien : je fais de la mise entre parenthèses de la clandestinité ni un programme ni un préalable. Mais je demande instamment aux mouvements publics comme aux clandestins une prise de position claire et publique sur le sujet. J'espère qu'elle viendra rapidement. Nous demandons une trêve longue et totale des actions armées. Puis, une fois les élections de mars passées, l'extinction programmée de toute violence. Je rappelle également que nous souhaitons participer à la gestion de la future Assemblée territoriale et mettre en oeuvre