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Libération

Le PS règle les comptes de la droite avec le CSA

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Il obtient que le temps de parole de Bernadette Chirac soit en partie comptabilisé.
publié le 18 novembre 2003 à 1h55

Bernadette Chirac, bien sûr, mais aussi Nicolas Sarkozy. Pour le PS, l'épouse du chef de l'Etat et le ministre de l'Intérieur sont les deux symboles «du déséquilibre de traitement entre la droite et la gauche» à la télévision en général et sur le service public en particulier. François Hollande, premier secrétaire du PS, l'a redit hier à Dominique Baudis. Le président du CSA l'a reçu en fin d'après-midi en compagnie du député de Saône-et-Loire, Didier Mathus, et de la secrétaire nationale à la communication, Anne Hidalgo. Ce rendez-vous avait été obtenu après l'envoi d'un courrier, en octobre, à propos du temps de parole de Bernadette Chirac. C'était après l'émission de solidarité postcanicule avec les personnes âgées, sur France 3, dont l'épouse du Président était l'invitée vedette. Le CSA a confirmé hier sa décision prise début novembre de comptabiliser en partie le temps de parole de Bernadette Chirac sur le temps de l'UMP. Une décision jugée alors «hypocrite» par Didier Mathus. «Elle sera sans doute candidate lors des prochaines cantonales, elle interviendra sans doute dans la campagne des régionales, son temps devrait être totalement comptabilisé dans celui de l'UMP», regrette Hollande.

La délégation du PS a également insisté hier sur le cas «hors norme», selon Didier Mathus, de Nicolas Sarkozy. Dès le matin, lors du point de presse hebdomadaire du PS, la porte-parole Annick Lepetit s'était étonné que le ministre de l'Intérieur soit pour la deuxième fois en un an l'invit