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Les Verts d'Ile-de-France prêts à refuser le pont d'or du PS

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Pour obtenir l'union, les socialistes font passer les Verts devant le PCF.
publié le 28 novembre 2003 à 2h05

Le suspense durera jusqu'à demain après-midi. Et rares sont ceux qui osent un pronostic sur ce que décideront les Verts d'Ile-de-France pour les élections régionales de mars 2004. Union avec les socialistes pour, dès le premier tour, «lancer une dynamique favorable à la gauche» ? Ou présentation de listes autonomes «pour offrir une alternative aux déçus du PS» ? Les 1 500 militants écologistes franciliens sont convoqués en assemblée générale pour trancher entre ces deux stratégies. Partisans. L'union est défendue par la grande majorité des 14 élus régionaux ainsi que par les proches de Dominique Voynet. Les plus chauds partisans de l'autonomie se recrutent dans les rangs de l'actuelle majorité, conduite par Gilles Lemaire. Le secrétaire national croit dur comme fer que l'autonomie sera retenue en Ile-de-France comme elle l'a déjà été dans dix des quinze régions qui ont arrêté leur stratégie. Aussi alléchantes soient-elles, les dernières propositions du PS ne suffiront pas, selon lui, à faire pencher l'AG de demain en faveur de l'union. Une assurance jugée bien imprudente par la plupart des cadres du parti qui savent que Lemaire peut très bien être mis en minorité comme il l'a été le week-end dernier lors d'un conseil national consacré à l'Europe (Libération du 24 novembre).

Les socialistes franciliens sont prêts à payer très cher l'union avec les Verts : ils leurs ont présenté la semaine dernière des propositions particulièrement attractives : en cas de victoire, les écologis