Les nuages s'accumulent sur la campagne régionale de Jean-François Copé. Le porte-parole du gouvernement vient d'apprendre une mauvaise nouvelle de plus : Jean-Paul Huchon, président PS de la région Ile-de-France, a réussi à passer le week-end dernier un accord «historique» avec les Verts, à qui il a promis 25 % des sièges en cas de victoire. Et la gauche s'escrime depuis lors à entretenir le semblant de dynamique né de ce rabibochage. Dans l'entourage de Copé, on regrette, évidemment, une alliance «qui va booster le score de Jean-Paul Huchon au premier tour». Certes, les stratèges de l'UMP se consolent en imaginant le scénario suivant : «Sans Verts autonomes, le score de la liste LO-LCR va grimper en conséquence, et on pourrait se retrouver avec une quadrangulaire au second tour.» En fait, Copé rêve d'une extrême gauche à plus de 10 %, le seuil nécessaire pour se maintenir au second tour. «Pour lui, c'est la seule chance d'emporter la région», estime même un haut dirigeant de l'UMP.
«Supermunicipales». Avant d'arriver à cette hypothétique quadrangulaire (FN, UMP, gauche, extrême gauche), Copé va devoir d'abord mener une lutte fratricide avec l'UDF André Santini au premier tour. Le maire d'Issy-les-Moulineaux devrait se déclarer le 13 décembre lors du conseil national de l'UDF organisé dans sa ville. Ensuite, il fera campagne en tapant sur le gouvernement Raffarin, dont quatre ministres sont embarqués dans la campagne francilienne : outre Copé en Seine-et-Marne, Dominique Ver